Elle se tenait debout, à regarder droit devant elle, un sourire aux lèvres. L'excitation la guidait, la tenaillait et la nourrissait. Une légère odeur de transpiration et de peur flottait dans l'air, devant elle, avec les bruits venant de quelqu'un qui avait du mal la respiration difficile, en grande partie, couverte par les bruits de sa course effrénée, dans cette forêt dense. Mais le temps n'était pas à la contemplation, sinon sa pauvre petite proie allait s'enfuir. Et elle aurait perdu son jouet imparfait, et tout ce qui n'est pas parfait, n'est qu'en dessous d'elle, digne de mourir selon le vent de son envie, et celui faisait sa girouette vers cet homme, un malheureux humain, priant de cette force pouvoir fuir à ce Vandel.
Elle le laissait croire en cet espoir en ne s'approchant jamais entièrement pour faire croire qu'il serait assez rapide pour l'échapper, mais cela était impossible. Il finira mort, de la main de la rose de perfection. Et c'est sur cette pensée chaleureuse, qui la faisait sentir vivante, qu'elle se remit  à courir mais cette fois-ci pour en finir une bonne fois pour toute. Le jeu avait duré trop longtemps selon elle. Le chat allait dévoré la souris, toute crue. Pauvre souris, se dirait-elle, si elle avait un minimum de sentiment.

Un pied devant l'autre, elle slalomait entre la végétation, une fois à gauche d'un arbre, une fois à droite, des fois des ronces, se tenant à ses vêtements qui se déchirait n'ayant aucune considération pour ceux-ci. Ils s'accrochaient et sa vitesse faisait qu'elle n'avait pas le temps de réellement réagir. C'est d'ailleurs pour cela que son long manteau était dans un bien piètre état. Elle n'y voyait qu'un accessoire que les humains portaient une importance mais si elle devait se mettre nue, cela serait le même pour elle. Ce serait d'ailleurs même mieux, au moins tout le monde pourrait voir sa perfection, dans les courbes et formes de son corps, pour mieux la vénérer.
Tout d'un coup, un bruit d'hibou se fit entendre, sûrement l'un des derniers sons qu’entendrait cet homme, dans cette nuit noir et sombre, dans cette fin... Dans sa fin. Les étoiles s'étaient donné rendez vous pour regarder ce spectacle que la pleine lune éclairait. Cet homme mourait au moins lors d'une belle nuit.


Plus les secondes passaient, plus elle s'approchait. Plus les minutes passaient, plus la distance était maigre et quand la dizaine de minute passa, le glas sonna. Elle sortit un vieux couteau de chasseur qu'elle avait pris sur un homme qu'elle avait tué, un chasseur, qui était sur son chemin. Le couteau ne valait rien, juste bon pour tanner du cuir mais c'était suffisant pour cet homme, pour dire de l'arrêter. Elle n'était pas une grande défenseuse des armes, même si elle savait parfaitement s'en servir. C'est juste qu'elles les perdaient ou les cassaient trop souvent pour en garder une assez longtemps pour dire que c'était son arme. Elle pillait les armes qu'elle trouvait, pour les perdre et en récupérer d'autres. Et celle-ci finirait en plein dans la cuisse de ce pauvre homme. Un coup sec, rapide, quand elle fut à porter et l'homme tomba en roulant tel un boulet un sol qui avait terminé sa chute trop tôt. Et il s'arrêta, le dos contre la terre, le visage éclairé par la lune. Un homme normal, aux cheveux bruns et aux yeux verts mais aucun autre détail n'attirait l'attention de Shiumei pour qu'elle s'y accroche, à part la peur qui se lisait dans ses yeux, l'abandon aussi et le cri, terrible, déchirant la nuit, tel un de ses monstres, que les mères racontent à leur enfant lors des contes et légendes avant d'aller dormir.

Elle s'avança, lentement, maintenant, un pas puis l'autre. Puis quand elle fut assez proche de lui, elle le regarda, enlevant son long manteau pour montrer ce à quoi son agresseuse ressemblait, dans sa tenue plutôt légère, sans être provocante.
Voyant qu'il essayait de se relever pour l'attaquer, elle écrasa son bras d'un coup si fort et rapide qu'elle entendit le bruit de tout son os se briser en deux,  tel une brindille pour ensuite réentendre la mélodie de sa souffrance.

- Réponds à ma simple question et je ferais que cela finisse sans souffrance.

Les larmes coulaient sur les joues de l'homme, il avait abandonné et voyait sa proposition comme un salut. Il ne prit d'ailleurs pas la peine de répondre car tout son corps le faisait à sa place. Il criait que cela soit fini et qu'il soit loin d'ici. Peut être dans un autre monde, peut être dans un néant ou peut être nul part car rien n'attendait les morts. Cela, il ne le savait pas mais il savait que ce serait mieux qu'ici.
Et c'est en utilisant sa magie de séduction pour que celui-ci réponde à sa question de manière franche, en amplifiant la vérité si celle-ci existait, ne pouvant réellement forcer quelqu'un à agir complètement contre sa pensée mais si une germe de discorde existait, elle pouvait la manipuler et la faire grandir, pour l'exploiter.

- Me trouves-tu belle?

- Oui, mademoiselle.

Un sourire se lisait sur ses lèvres, elle avait eu ce qu'elle voulait. Elle pouvait maintenant en finir heureuse.

- Alors ta fin sera rapide, humain.

Et elle lui explosa le crâne d'un coup de talon, le laissant pour mort, avec son sang nourrissait la terre mère, sans un seul cri de douleur. Elle souffla et repartit, en laissant son couteau dans ce cadavre, ne prenant même pas la peine d'essuyer le sang qui avait sur elle, qu'elle cachait derrière son manteau qu'elle avait ramassée. Peut être qu'elle aurait de la compagnie d'ici peu si un chasseur entendait les plaintes d'un proche de cet homme. Peut être ...

Venant chercher des ressources pour la confection de ses vêtements, Emon trouvât le cadavre d'un chasseur sentent des êtres humains pas loin, il se dit que ce serait le moment idéal pour en tuer, sa faisait un moment qu'il n'avais pas tuer, il était beaucoup trop occupée. Tout se déroula dans une magnifique nuit étoilé, le Vandel cherchât les humains puis il retrouvât un petit groupe avec des torches cherchent quelque chose. Emon entendit un cri transperçant la nuit, il se dit n humain tuer par un Vandel ou une bête. Il regardât les hommes puis poussa un petit rire narquois, les hommes affolés cherchaient qu'elle était ce mystérieux bruit. Plus les hommes se séparés plus il disparaissaient un par un. Il ne rester qu'un homme et cette homme vit ces confrères morts empoisonnés. Comme son habitude Emon aller laisser qu'une seule victime pour qu'elle diffuse la nouvelle mais l'homme vit Emon et l’attaquât, Emon esquivât et tua l'homme, le Vandel étais déçus d'avoir tuer cette homme personne ne saura qu'es-qui c'était passer ici, vue que personne passer par là, les cadavres aller pourrir ou être dévorer par une bête qui y vit.

Emon reparti chercher les ressources qu'il avait besoins vue que cette histoire l'avait interrompue, il cherchât des plantes rares pour utiliser leurs pistils et faire du colorants. Il récupérât de la sève et allât tuer quelques petites créatures pour leurs peaux mais sur le chemin du retour il tombât sur une souche alors il y laissât une petit offrande pour le Liéchi comme sa il pourra sûrement pardonner ce qu'Emon avait fait sur le chemin du retour, on peut y retrouver des cadavres humains et des animaux dépeçaient espèrent que quelqu'un sache ce qu'il c'est passer ...